WASHINGTON – Des adultes ayant souffert de traumatismes émotionnels ou physiques dans leur enfance paraissent plus sujets au syndrome de fatigue chronique, selon une étude publiée dans la revue américaine Archives of General Psychiatry. Cette étude a été financée par les Centres fédéraux de Contrôle et de Préventions des maladies (CDC). (©AFP / 06 janvier 2009 00h16)
« Le stress dans l’enfance combiné à d’autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire », écrivent les auteurs de ces travaux. Ce syndrome affecterait jusqu’à 2,5 % des adultes aux États-Unis et ses causes, comme son développement, restent mal connus, relèvent-ils.
« Toutefois, toutes les personnes ayant été sujettes à des situations stressantes dans leur enfance ne développent pas ce syndrome à l’âge adulte et il est de ce fait important de comprendre les différences dans la vulnérabilité aux effets du stress », ajoutent ces chercheurs, dont la Dr Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta (Georgia, sud-est).
Pour ce faire, ils ont étudié 113 patients souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé servant de groupe témoin. Ces participants ont été sélectionnés parmi 19.381 adultes victimes de traumatisme physique, émotionnel ou de négligence dans leur enfance. Ils ont également été soumis à des examens pour déterminer s’ils souffraient de dépression, d’anxiété ou de stress post-traumatique. Les participants ont également été testés pour évaluer leur niveau de l’hormone cortisol dans la salive. Un bas niveau de cette hormone, un corticostéroïde secrété par le cortex de la glande surrénale, indiquerait une baisse d’activité du principal système neuro-endocrinien de réponse au stress.
Des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont souvent fait part d’une plus grande exposition à des situations traumatisantes dans leur enfance, indiquent les auteurs de la recherche. Ils ont déterminé que des traumatismes dans l’enfance étaient liés à un accroissement de 600 % du risque d’être frappé du syndrome de fatigue chronique.
Les abus sexuels et émotionnels et le fait d’avoir été victime de négligence dans l’enfance ont tous été liés au syndrome de fatigue chronique à l’âge adulte, concluent ces médecins. En outre, les patients dans le groupe étudié atteints de ce syndrome étaient plus sujets à la dépression, à l’anxiété et au stress post-traumatique que ceux du groupe témoin. De plus leurs niveaux de cortisol étaient plus faibles que chez les sujets du groupe en bonne santé.
« Les résultats de cette recherche sont essentiels pour guider des recherches afin de déterminer des cibles de traitement pour prévenir le syndrome de fatigue chronique ».
« Le stress dans l’enfance combiné à d’autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire », écrivent les auteurs de ces travaux. Ce syndrome affecterait jusqu’à 2,5 % des adultes aux États-Unis et ses causes, comme son développement, restent mal connus, relèvent-ils.
« Toutefois, toutes les personnes ayant été sujettes à des situations stressantes dans leur enfance ne développent pas ce syndrome à l’âge adulte et il est de ce fait important de comprendre les différences dans la vulnérabilité aux effets du stress », ajoutent ces chercheurs, dont la Dr Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta (Georgia, sud-est).
Pour ce faire, ils ont étudié 113 patients souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé servant de groupe témoin. Ces participants ont été sélectionnés parmi 19.381 adultes victimes de traumatisme physique, émotionnel ou de négligence dans leur enfance. Ils ont également été soumis à des examens pour déterminer s’ils souffraient de dépression, d’anxiété ou de stress post-traumatique. Les participants ont également été testés pour évaluer leur niveau de l’hormone cortisol dans la salive. Un bas niveau de cette hormone, un corticostéroïde secrété par le cortex de la glande surrénale, indiquerait une baisse d’activité du principal système neuro-endocrinien de réponse au stress.
Des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont souvent fait part d’une plus grande exposition à des situations traumatisantes dans leur enfance, indiquent les auteurs de la recherche. Ils ont déterminé que des traumatismes dans l’enfance étaient liés à un accroissement de 600 % du risque d’être frappé du syndrome de fatigue chronique.
Les abus sexuels et émotionnels et le fait d’avoir été victime de négligence dans l’enfance ont tous été liés au syndrome de fatigue chronique à l’âge adulte, concluent ces médecins. En outre, les patients dans le groupe étudié atteints de ce syndrome étaient plus sujets à la dépression, à l’anxiété et au stress post-traumatique que ceux du groupe témoin. De plus leurs niveaux de cortisol étaient plus faibles que chez les sujets du groupe en bonne santé.
« Les résultats de cette recherche sont essentiels pour guider des recherches afin de déterminer des cibles de traitement pour prévenir le syndrome de fatigue chronique ».
« Toutefois, toutes les personnes ayant été sujettes à des situations stressantes dans leur enfance ne développent pas ce syndrome à l’âge adulte et il est de ce fait important de comprendre les différences dans la vulnérabilité aux effets du stress », ajoutent ces chercheurs, dont la Dr Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta (Georgia, sud-est).
Pour ce faire, ils ont étudié 113 patients souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé servant de groupe témoin. Ces participants ont été sélectionnés parmi 19.381 adultes victimes de traumatisme physique, émotionnel ou de négligence dans leur enfance. Ils ont également été soumis à des examens pour déterminer s’ils souffraient de dépression, d’anxiété ou de stress post-traumatique. Les participants ont également été testés pour évaluer leur niveau de l’hormone cortisol dans la salive. Un bas niveau de cette hormone, un corticostéroïde secrété par le cortex de la glande surrénale, indiquerait une baisse d’activité du principal système neuro-endocrinien de réponse au stress.
Des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont souvent fait part d’une plus grande exposition à des situations traumatisantes dans leur enfance, indiquent les auteurs de la recherche. Ils ont déterminé que des traumatismes dans l’enfance étaient liés à un accroissement de 600 % du risque d’être frappé du syndrome de fatigue chronique.
Les abus sexuels et émotionnels et le fait d’avoir été victime de négligence dans l’enfance ont tous été liés au syndrome de fatigue chronique à l’âge adulte, concluent ces médecins. En outre, les patients dans le groupe étudié atteints de ce syndrome étaient plus sujets à la dépression, à l’anxiété et au stress post-traumatique que ceux du groupe témoin. De plus leurs niveaux de cortisol étaient plus faibles que chez les sujets du groupe en bonne santé.
« Les résultats de cette recherche sont essentiels pour guider des recherches afin de déterminer des cibles de traitement pour prévenir le syndrome de fatigue chronique ».