Fibromyalgie, un dialogue à instaurer
Les soignants ne sont généralement pas habitués à une telle variété d’expressions et à une telle avalanche émotionnelle. Le patient heureux de pouvoir exprimer sa détresse se « lâche ». Cela peut être perçu à juste titre par le soignant comme une agression dans sa journée de consultation. Le patient ressent alors ce rejet à son tour comme une agression ! C’est l’échec de la communication et donc à coup sûr du traitement quel qu’il soit !
Fibromyalgie, se mettre à la place de l’autre
Pour éviter cette agression réciproque patient/soignant, il est nécessaire d’établir des règles communes d’échange. Au patient de se mettre à la place du soignant et de limiter son expression de souffrance sur les points les plus importants et également de présenter des événements positifs et des signes d’espoir. Il faut une modération dans l’expression de la souffrance pour permettre une distance d’écoute du soignant.
Au soignant de se mettre à la place du patient et de compatir c’est à dire de souffrir avec le patient, de partager sa peine encore faut-il qu’elle soit partageable, supportable par le soignant. Alors face à la maladie, on trouve un patient partenaire et un soignant partenaire.