Oui, c’est même inévitable car « on ne naît pas fibromyalgique, on ne meurt pas fibromyalgique ».
Il n’existe quasiment pas de fibromyalgie à un âge tardif, on parle même de « temps fibromyalgique » dans le sens où la durée de cette maladie est très variable d’un individu à un autre, de 1 an à 15 ans, dépendant de facteurs de pérennisation ou de conflit larvés.
Il existe des formes brèves, quasi abortives ne durant que quelques mois. Ce sont malheureusement des cas rares où le patient, s’il arrive à restabiliser son sommeil et son humeur, peut guérir rapidement avec l’aide de son entourage.
La majorité des patientes évolue sur un mode chronique de longue durée (10 à 20 ans). Elles vivent avec des fluctuations des symptômes tant douleurs que fatigues qui sont encore aggravés par l’effort, le travail, certaines conditions climatiques, le froid, l’humeur et heureusement améliorées par les temps de pause, le repos, la chaleur, les vacances et la détente.
Bien entendu, il est possible de guérir avec l’aide des traitements classiques, qui conjuguent régulateurs de la sérotonine comme l’amitryptyline (laroxyl) et antalgiques purs (paracétamol, tramadol) associés à une prise en charge psychologique de relaxation et de reconditionnement physique.
Un grand nombre de patients (90 %) utilisent des médecines dites alternatives ne tolérant pas bien les médicaments classiques allopathiques.