Il existe 3 types de sommeil chez les fibromyalgiques : le léger, le profond et le paradoxal.
Les 3 types de sommeil
- le léger correspond aux stades 1 et 2 qui débutent le sommeil. L’activité du cerveau se ralentit peu à peu et des figures caractéristiques témoignent de chaque état les « pointes vertex » pour le stade 1, et les fuseaux ou les complexes K pour le stade 2.
- le profond (ou lent profond ou à ondes lentes ou delta) correspond aux stades 3 et 4. Il voit le ralentissement de l’activité cérébrale s’amplifier. En effet, apparaissent des vagues de plus en plus amples et de plus en plus longues d’ondes lentes appelées ondes delta à l’EEG. Il en faut 20 % sur une période donnée pour parler de stade 3 et 50 % pour parler de stade 4. En sommeil lent, on observe un ralentissement progressif des fonctions neurovégétatives avec l’approfondissement du sommeil et le ralentissement de l’activité cérébrale.
- le paradoxal : le tonus des muscles disparaît complètement ; on observe cependant de très brèves contractions, voire de petits mouvements des extrémités. Au niveau des fonctions neurovégétatives, tout se passe comme si la régulation homéostatique, chargée de maintenir la stabilité des grandes fonctions de l’organisme, fonctionnait mal. On observe donc une grande instabilité du pouls, de la pression artérielle et de la respiration.
Quel est le paradoxe du sommeil paradoxal ?
Son tonus musculaire est aboli, sauf les mouvements oculaires, alors que son cerveau est aussi actif qu’en stade 1. On reconnaît le sommeil paradoxal à la présence de salves de mouvements des yeux, appelés mouvements oculaires rapides. D’ailleurs, les anglo-saxons appellent le sommeil paradoxal « sommeil à mouvements oculaires rapides » (REM ou Rapid Eye Movement sleep).
Les sommeils léger et profond constituent le sommeil non-REM par opposition au sommeil paradoxal ou sommeil REM
Enfin, l’imagerie cérébrale (IRMf et PET-scan), couplée à l’EEG, a montré que pendant le paradoxal, l’amygdale, les aires corticales sensorielles non primaires et le cortex prémoteur sont activées renforçant l’idée d’une implication du sommeil paradoxal dans la gestion des émotions et leur traitement cognitif. Les mouvements oculaires pourraient servir à rejouer les tâches motrices inconscientes diurnes apprises avant l’endormissement et à activer les aires du cortex cérébral impliquées dans cet apprentissage. Durant le sommeil léger en revanche, c’est l’hippocampe qui est activée, région impliquée dans la mémorisation.
Les 3 types de sommeil
- le léger correspond aux stades 1 et 2 qui débutent le sommeil. L’activité du cerveau se ralentit peu à peu et des figures caractéristiques témoignent de chaque état les « pointes vertex » pour le stade 1, et les fuseaux ou les complexes K pour le stade 2.
- le profond (ou lent profond ou à ondes lentes ou delta) correspond aux stades 3 et 4. Il voit le ralentissement de l’activité cérébrale s’amplifier. En effet, apparaissent des vagues de plus en plus amples et de plus en plus longues d’ondes lentes appelées ondes delta à l’EEG. Il en faut 20 % sur une période donnée pour parler de stade 3 et 50 % pour parler de stade 4. En sommeil lent, on observe un ralentissement progressif des fonctions neurovégétatives avec l’approfondissement du sommeil et le ralentissement de l’activité cérébrale.
- le paradoxal : le tonus des muscles disparaît complètement ; on observe cependant de très brèves contractions, voire de petits mouvements des extrémités. Au niveau des fonctions neurovégétatives, tout se passe comme si la régulation homéostatique, chargée de maintenir la stabilité des grandes fonctions de l’organisme, fonctionnait mal. On observe donc une grande instabilité du pouls, de la pression artérielle et de la respiration.
Quel est le paradoxe du sommeil paradoxal ?
Son tonus musculaire est aboli, sauf les mouvements oculaires, alors que son cerveau est aussi actif qu’en stade 1. On reconnaît le sommeil paradoxal à la présence de salves de mouvements des yeux, appelés mouvements oculaires rapides. D’ailleurs, les anglo-saxons appellent le sommeil paradoxal « sommeil à mouvements oculaires rapides » (REM ou Rapid Eye Movement sleep).
Les sommeils léger et profond constituent le sommeil non-REM par opposition au sommeil paradoxal ou sommeil REM
Enfin, l’imagerie cérébrale (IRMf et PET-scan), couplée à l’EEG, a montré que pendant le paradoxal, l’amygdale, les aires corticales sensorielles non primaires et le cortex prémoteur sont activées renforçant l’idée d’une implication du sommeil paradoxal dans la gestion des émotions et leur traitement cognitif. Les mouvements oculaires pourraient servir à rejouer les tâches motrices inconscientes diurnes apprises avant l’endormissement et à activer les aires du cortex cérébral impliquées dans cet apprentissage. Durant le sommeil léger en revanche, c’est l’hippocampe qui est activée, région impliquée dans la mémorisation.